Synthèse :
Selon Leibniz, on fait toujours ce qui plaît, et non ce qu’on voudrait. Je peux vouloir choisir le contraire de ce qui m'apparaît le meilleur, afin de prouver ma liberté, mais ce comportement exprime encore l'état de mes dispositions intérieures, et mon désir de me prouver à moi-même que je suis libre. Mon acte n’exprime alors que l’illusion dans laquelle je suis plongé, lorsque j’imagine échapper à l’emprise de toute raison.
Transition :
Dois-je en conclure que je ne peux pas choisir librement ? Non, selon Leibniz. Seule l’illusion du libre arbitre me condamne à ne pas être libre. La liberté ne prend jamais la forme d’un choix absolu, tout choix est relatif à son contexte. Comment, alors, se libérer de l’illusion, afin d’accéder à la liberté ? Comment articuler déterminisme et liberté ?
Il est nécessaire de comprendre que le déterminisme n'est pas un fatalisme.
Déterminisme : ordre de fait tel que chaque élément dépend de certains autres, de sorte qu’il peut être prévu, produit, empêché, suivant que l’on connaît, produit ou empêche ceux-ci. La connaissance de la relation entre la cause et l’effet permet d’agir sur le réel.
Fatalisme : doctrine suivant laquelle les évènements sont fixés d’avance par une puissance extérieure et supérieure à la volonté, en sorte que, quoi que l’on fasse, ils se produiront infailliblement.
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